La chaleur d'hier s'est un peu réduite pendant la nuit et notre bruyante clim à tourné toute la nuit pour maintenir une température tenable, ce qui ne m'a pas empêché d'être bien réveillé à 3h, c'est long...
Devant prendre demain l'hélicoptère pour un survol du Grand Canyon, je rencontre toutes les difficultés pour confirmer le vol par téléphone auprès de la compagnie Papillon. Entre les messageries vocales où il faut taper "one, or two, or three..." suite à des questions incompréhensibles pour mon niveau, il faut souligner la très grande courtoisie et disponibilité des américains qui vous prennent facilement en charge; le responsable de l'hôtel à l'accent à couper au couteau appelle pour "Faibrisse Laipaic" et m'explique de A à Z tout ce que nous devons faire.
Petites courses dans le petit supermarché tout proche de l'hôtel pour se faire un petit déjeuné non fourni par l'hôtel qui offre le café uniquement et quel café, et nous voilà repartis pour rejoindre la ville de Williams en Arizona. Cette jonction peut se faire par la "freeway", autrement dit la 4 voies d'un bout à l'autre, mais nous préférons la quitter un moment pour reprendre la mythique Route 66; en effet, cette semie autoroute traversant le désert, ce sont des dizaines de kilomètres sans aucun virage, avec la route à perte de vue, favorisant l'endormissement, chose que dû éviter à deux reprises par des pauses.
Donc, cette Route 66, déjà empruntée un peu hier, permet de découvrir autrement l'intérieur du pays. Le désert est omniprésent, mais il y a des petites maisons ou des restes de maisons ou bâtisses un peu partout. On remarque aussi que les habitants d'ici préfèrent de loin les pickups aux rutilantes berlines de Los Angeles. Le long de cette route serpente également une voie ferrée sur laquelle se suivent d'interminables trains de marchandises. Christine s'est amusé à compter le nombre de wagons accrochés à 4 grosses locomotives : 133 wagons porte-containers avec, tenez vous bien, deux containers l'un sur l'autre sur chaque wagon. Certes l'ensemble ne roule pas très vite, mais l'impression de démesure est encore une fois bien présente.
Qui dit route quand même un peu touristique, dit magasins en tout genre, et ici, comme on cultive le côté rétro des 50's; chacun y va pour mettre une très vieille voiture toute rouillée, voir pourrie avec pas mal de bazard autour pour attirer le chalant. Sincèrement, l'idée est bonne, mais il est vraiment dommage de laisser disparaître ces moments d'histoire, tout ca pour vendre des breloques made in Chine.
Nous dejeurons dans un petit village qui semble encore avoir une certaine âme vintage dans une atmosphère typique américaine comme on se l'imagine.
En fin d'après-midi, nous rejoignons la petite ville-étape de Williams. Bonne ambiance de petite ville de campagne, un peu touristique car sur route 66, mais très agréable.
jeudi 16 juillet 2015
ROUTE 66, la suite
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