La bonne nouvelle du jour, c'est qu'il va faire beau, mais froid, une bonne météo pour SF en juillet. La mauvaise nouvelle, on l'apprend par la Tv locale, c'est qu'aujourd'hui à lieu le marathon et qu'il passe exactement là où a prévu d'aller, c'est à dire pour ce matin les quais d'où partent la visite du fort d'Alcatraz. Nos billets sont réservés depuis 3 mois et nous devons embarquer sur le ferry de 10 heures. Prévoyants, étant donné que notre hôtel situé dans le sud de "Mission" est assez loin, nous partons assez tôt et sommes surpris de pouvoir approcher facilement et de surcroît, trouver une place de parking rapidement. Il est vrai que nous sommes dimanche matin et en concluons que le dimanche est le bon jour pour visiter cette ville. Ce fort d'Alcatraz, ancienne prison d'état qui a fonctionné pendant une trentaine d'années (fermée en1963 par Robert Kennedy) est un peu d'histoire. Située à 2 km au large de SF, elle a été construite sur un roc et était considérée comme impossible pour d'éventuelles évasions. Sa construction sur ce rocher lui donne un aspect en effet de masse et reste visible, comme le Golden Bridge de nombreux points de la ville, et d'autre part sur le côté évasion, à part 5 compères qui auraient réussi à quitter cette prison, rien ne dit qu'ils en sont sortis vivants. Deux bonnes heures de visite sont à consacrer à la visiter, notamment avec audio guides en français. Parmi les "hôtes" les plus connus, Al Capone, "résida" dans cette prison au confort plus que spartiate.
Comme on peut le voir dans les nombreux films ou séries tournés à SF, cette belle ville ne fait que monter et descendre. Il faut s'équiper d'une bonne paire de chaussures pour arpenter les marches et montées, peu aidés par le vent omniprésent qui ne facilite pas la tâche. La première impression de l'architecture, c'est l'harmonie. Toutes les maisons ont un charme fou, avec des couleurs différentes, des hauteurs diverses, le tout dans de la verdure dès que possible. Cela n'est pas sans rappeler un certain style de maison hollandaise, pas celle du président évidement! Ce qui impressionne aussi, c'est la pente sur lesquelles ces habitations ont été implantées. Le relief est totalement respecté ce qui fait que dans de nombreuses rues avec un dénivelé important, la déclinaison surprend; le summum se situe dans une rue (envahie de touristes au passage), qui, pour que les voitures puissent l'emprunter, a été constituée de nombreuses épingles à cheveux comme on les trouvent dans les Alpes, mais sur un secteur réduit. L'effet est garanti.
On ne se lasse pas de traverser toutes ces rues, toutes sur le même style, mais si différentes aussi. A celà, ajouter aussi le "cable-car", le tramway à l'ancienne qui a été préservé et qui comme tout le monde ici monte, descend, puis remonte, puis etc... joli spectacle que de voir, comme dans le film Bulitt avec Steeve Mac Queen, les rues se croiser perpendiculairement, mais surtout jouer aux montagnes russes, nom qui a d'ailleurs été donné à un quartier de la ville. Petit passage incontournable par la célèbre "maison bleue" chantée par Maxime Leforestier.
Comme dans chaque ville importante, une génération de bobos s'est implantée ici. Des quartiers complets, assez chics, regorgent de magnifiques maisons, bordées de palmiers et dans une harmonie parfaite. SF est aussi la ville des extravagances; la communauté gai y a également une place très importante et bien affichée.
Nous finirons la visite, bien fatigante pour nos jambes, par un point de vue nommé Twin Peaks qui offre un panorama sur l'ensemble de la ville. Mais sortez couverts car il y fait très froid et le vent est terrible.
Nous avons établi notre cantine dans ce petit restaurant testé hier soir, et y retournons dès ce soir pour profiter de la bonne cuisine de Reina et de l'ambiance latino.
lundi 27 juillet 2015
SAN FRANCISCO qui monte et qui descend...
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