samedi 1 août 2015

DE LOS ANGELES ALENCON-GE-LES

toute bonne chose à une fin. L'avion qui doit nous ramener vers la maison vient juste d'arriver en face de nous au terminal B, gate 155 à l'aéroport de Los Angeles et nous attendons l'embarquement. L'heure n'est pas encore venue de faire le bilan de ce voyage, mais on peut déjà remercier notre petit bolide rouge que nous venons de quitter, un peu poussiéreux après plus de 2800 miles, on peut aussi remercier Renée, notre GPS, qui nous a été indispensable et de très bon conseil. On doit aussi remercier toutes les personnes qu'on a pu rencontrer au cours de ces 3 semaines qui resterons un très bon souvenir. Reste à trier les très nombreuses photos, et là, il y a de longues heures à passer, mais avec aussi le plaisir de revoir et se remémorer tous les bons moments de ce voyage.

vendredi 31 juillet 2015

LES PLAGES DE LOS ANGELES

La boucle est pratiquement bouclée et nous voilà revenus à notre point de départ avant de reprendre l'avion vendredi en fin d'après midi (3h10 en France, samedi matin). Mais il nous reste encore un peu de temps à passer ici et souhaitons profiter des deux principales plages de cette énorme ville, les stations de Santa Monica et de Venice. A noter que ce dernier nom provient du fait qu'une petite partie de cette station est constituée de canaux, faisant penser de très loin à Venise. Les maisons construites sur les bords de ces canaux reflètent très bien l'image "haut de gamme" de cette ville.
Balades au programme pour profiter aussi de la fraicheur de ces plages recherchées dès le matin pour contraster avec la chaleur de la ville. Sur chacune de ces plages, déjà bien fréquentées en cette fin de matinée, toujours cette même image des postes de secours typiques tous les cents mètres. On a retrouvé Pamela Anderson, elle passait le balai quand on est passé.
Nous constatons aussi, et celà depuis notre séjour ici, que de très nombreux touristes français ont fait le même choix que nous. On entend parler francais partout. Les USA semblent une destination prisée pour nos compatriotes, et comme ils ont tous le"guide du routard" on les retrouvent tous aux mêmes endroits incontournables.
Déjeuner chez Johnny Rocket's, un resto typique de hamburgers tout y est pour donner aussi une certaine ambiance des années 70-80, et en plus les hamburgers sont bons.
De retour en fin de journée dans notre appartement il faut penser à faire les valises ou plutôt de les ranger pour que tout puisse y rentrer

jeudi 30 juillet 2015

ON THE ROAD AGAIN

Santa Barbara, Malibu, Santa Monica, des noms évocateurs pour tous et pas que pour les séries télé, mais pour leurs plages, leur beau temps permanent, leurs belles filles bronzées et leurs surfeurs, bronzés eux aussi. Nous prenons tout notre temps pour relier les 220 km qui relient Buellton à Los Angeles en prenant non pas l'autoroute 101, mais la "number one". Celà prendra beaucoup plus de temps, mais nous avons justement le temps et nous n'allons pas le regretter. Tout d'abord Santa Barbara, petite ville balnéaire, avec des palmiers gratte ciel qui se découpent dans le bleu azur du ciel et la brume qui reste accrochée à la montagne autour de la ville, mais pas ici! Les plates-formes pétrolières bien au large de la plage ne perturbent pas le plaisir que les gens qui habitent ici doivent avoir, bien sûr sous réserve d'avoir un peu d'argent quant même. Le ponton installé au milieu de la plage pas très fréquentée, donne un joli aspect à cette station huppée. Nous prenons un fish and chips et des tacos au poisson, installés face à la mer. C'est pas beau tout ça, d'ailleurs on comptera quelques coup de soleil supplémentaires ce soir.
Toujours en continuant notre route vers le sud, nous faisons de nombreuses haltes. Lors de l'une d'elle, nous apercevons des dauphins puis une otarie assez proches de la côte. Eux aussi ont compris que le paradis n'est peut être pas très loin. Il n'y a presque pas de marée ici, mais les vagues et rouleaux sont par endroit impressionnants, offrant aux surfeurs des spots spectaculaires. Nous nous arrêtons également dans une petite ville au hasard de nos pauses fréquentes et découvrons Carpinteria. Une station simple, pas bobo pour un sous et sans boutique pour touristes. Un endroit où on se plairait, mais ca fait un peu loin pour venir le week end.
Autre découverte, ces fameux abris de secours sur les plages de toute la côte, il n'y a presque personne dans l'eau (17 degrés quand même), mais la baignade est surveillée tous les cents mètres par des sauveteurs. Pas vu Pamella Anderson!

Quel plaisir que de faire cette route côtière qui serpente le long d'un paysage paradisiaque. Rajoutez à tout ça, une radio uniquement consacrée au boss, Bruce Springsteen, qui diffuse l'intégralité d'un concert donné à Los Angeles en 1988, ça peut donner des frissons. Ah, nostalgie quand tu nous tiens!

Retour en soirée à Los Angeles, où nous découvrons l'appartement où nous passerons nos deux dernières nuits et sommes accueillis par 4 co locataires brésiliens avec qui nous partageons la toute petite cuisine dans une chaleur terrible. Ambiance, ambiance.
Petit retour sur une rencontre ce matin en faisant le plein de notre super Hunday rouge avec 2 couples partant en vacances avec leurs caravanes. Rien à voir avec ce que nous connaissons. Pour vous dire, chaque caravane peut loger 10 personnes. Dans cette caravane qui leur permet de quasiment déménager leur maison sur leur milieu de villégiature, il y a entre autre 2 quads, une moto et une voiture, plus tout ce qu'il faut pour passer de bonnes vacances, tout ca tracté par un énorme 4x4 avec échelle rétractable tellement il est haut. C'est l'occasion de revenir comme prévu sur certaines choses observées sur la route et façon de conduire des américains. Nous nous sommes habitué à comprendre la signalisation: quand vous arrivez sur un carrefour, le nom indiqué en face de vous n'est pas celui de la rue sur laquelle vous êtes, mais celle que vous traversez. On ne franchit surtout pas un passage piéton si une personne est engagée, même si on a le temps de passer. A la moindre sirène de pompiers tout le monde se "coule" sur les bas côtés de façon à dégager la route en moins de temps qu'il faut pour le dire. Ces STOP qui ressemblent plus à des "céder le passage", difficile pour nous de passer alors qu'il le faut, avec toutes les précautions nécessaires.ces carrefours avec 4 panneaux STOP; le premier arrivé passe et tout le monde le respecte. Les ronds-points ne nous manquent pas du tout, nous avons en croiser moins d'une dizaine depuis notre départ et c'est une très bonne chose. Pour la radio, notre véhicule est équipé de la radio par satellite: pratique de ne pas avoir à rechercher, d'autant plus qu'il existe un choix considérable de radios, certaines étant même uniquement consacrées à un type de musique, voir un artiste. On a pu faire ainsi des km avec une radio ne diffusant que du Elvis! Puis Springsteen (voir supra) A suivre.

DE MONTEREY À BUELTON

Juste avant de quitter Monterey, petit retour au port que nous avons visité hier soir, mais, d'après les guides, pas du bon côté. En effet, sur la partie Ouest de cet ancien port, on découvre de jolies maisons de pêcheurs sur un grand ponton, le wharf. Et au bout de celui-ci, on entend comme des chiens aboyer; ce sont bien des otaries qui ont élu domicile ici. Mais à l'heure qu'il est, pas facile d'approcher, ces demoiselles préférant attendre le retour des bateaux de pêche.
La route sera longue aujourd'hui et ce matin une invitée non prévue semble vouloir perturber notre visite: la brume. L'océan Pacifique,  qui n'est pas  si fique que ça (lol) se transforme en un gros brumisateur qui diffuse une espèce de nuage en suspension uniquement sur la côte, mais vraiment que la côte. En faisant une centaine de mètres, soit environ 300 pieds, on retrouve le ciel bleu, le soleil et la chaleur. Le plus bête dans tout ca, c'est que nous, c'est la côte qu'on veut voir, d'autant plus que c'est un véritable festival de virages, courbes, montées et descentes sur plus de 200 km que  nous ne pouvons voir sous sa meilleure image. Parfois, une petite pause de nuage que nous voyons tournoyer nous permet de voir sur un plan un peu plus large, mais le spectacle est occulté. De plus ce nuage donne à la mer une teinte grise, ce qui n'est pas du meilleur effet pour les photos.
Au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers le Sud, la situation s'améliore, le brumisateur semblant se fixer au large. Nous n"avons toujours pas vu de baleine, mais à avons le chance de découvrir une véritable plage à éléphants de mer. Alignés les uns à côté des autres, étalant leur énorme masse de graisse au soleil, le spectacle est impressionnant. Ils seraient environ 17000 à vivre dans ce secteur et 170000 sur toute la côte ouest des USA. A noter qu'une odeur très particulière  se dégage, non pas dûe à des phoques (ne dit-on pas avoir une odeur de phoque) mais à ces mâles pour la majeure partie, les femelles étant parties en Alaska, quelle idée!
La route est vraiment longue, trop longue(420 km aujourd'hui). Il est vrai que si le soleil avait été là, cette Highway N1 nous aurait certainement parue moins monotone.
Arrivés à Buellton, nous sommes surpris de voir que des Danois ont recréé ici, surtout dans la petite ville de  Solvang, un village typique de leur pays, poussé à l'extrême avec les moulins à vent et même de fausses cigognes! Mais ce piège à touristes nous inspire guère et préférons une "steak house" bien locale. Diner très copieux dans un resto très country, avec pour accueil un ours d'au moins 2,5 mètres de haut (empaillé bien sûr, les vivants courent toujours dans la nature environnante et ils sont nombreux)
Petit message à mes collègues du cours d'anglais: on apprend beaucoup de choses, mais une chose est certaine c'est que l"accent ici est terrible. Pour preuve, j"ai demandé trois fois de l"eau à la serveuse qui ne comprenait pas le mot water prononcé comme il me semblait correct. On a encore de bonnes années devant nous pour nous perfectionner.

mardi 28 juillet 2015

HIGHWAY N1 vers le sud

San Francisco est une très grande ville qui mériterait plus que les 2 jours que nous y avons passés, c'est pourquoi, avant de prendre la route du sud, nous profitons du super soleil du matin pour visiter une dernière fois un quartier de la ville et notamment le Golden Gate parc, îlot de verdure et de calme au milieu d'une ville toujours en mouvement avec une circulation importante. Nous prenons ensuite, toujours à travers cet agréable parc où bon nombre de joggers vient profiter de cet espace aménagé, la direction de la côte que nous allons maintenant suivre en 3 étapes jusqu'à Los Angeles. C'est par la célèbre  "highway N1" que nous allons prendre dans le sens nord-sud. Même si parfois elle se transforme en autoroute très fréquentée, les points de vues se succèdent. Après un long tunnel, nous nous sommes arrêtés sur un promontoire ou une personne nous informe que des baleines venaient d'être aperçues moins de 15 minutes plus tôt. Malheureusement notre attente fut vaine: pas de cétacé à l'horizon pourtant bien dégagé; nous restons aux aguets.
Après installation dans l'hôtel à Monterey, tour indispensable par la plage. La température reste supportable comme on l'a vu depuis notre retour en  Californie. C'est aussi l'avantage de pouvoir mettre les pieds dans l'eau, mais que les pieds, car l'amplitude de température est moins importante entre eau et air vivifiant. Pas téméraire pour me baigner me direz-vous. Il faut reconnaitre qu'il n'y a personne dans l'eau, à part les surfeurs munis de combinaisons intégrales.
La ville de Monterey semble être une station balnéaire prisée et chic. Premier indice: l'impressionnante enfilade de magasins de voitures haut, voir très haut de gamme à l'entrée de la ville.
Notre visite du port et du centre de la ville sera écourtée par la sensation de froid. Les 21-22 degrés sont un peu justes rajoutés au petit vent d'ouest venant toujours de l' océan Pacifique.

lundi 27 juillet 2015

SAN FRANCISCO qui monte et qui descend...

La bonne nouvelle du jour, c'est qu'il va faire beau, mais froid, une bonne météo pour SF en juillet. La mauvaise nouvelle, on l'apprend par la Tv locale, c'est qu'aujourd'hui à lieu le marathon et qu'il passe exactement là où a prévu d'aller, c'est à dire pour ce matin les quais d'où partent la visite du fort d'Alcatraz. Nos billets sont réservés depuis 3 mois et nous devons embarquer sur le ferry de 10 heures. Prévoyants, étant donné que notre hôtel situé dans le sud de "Mission" est assez loin, nous partons assez tôt et sommes surpris de pouvoir approcher facilement et de surcroît, trouver une place de parking rapidement. Il est vrai que nous sommes dimanche matin et en concluons que le dimanche est le bon jour pour visiter cette ville. Ce fort d'Alcatraz, ancienne prison d'état qui a fonctionné pendant une trentaine d'années (fermée en1963 par Robert Kennedy) est un peu d'histoire. Située à 2 km au large de SF, elle a été construite sur un roc et était considérée comme impossible  pour d'éventuelles évasions. Sa construction sur ce rocher lui donne un aspect en effet de masse et reste visible, comme le Golden Bridge de nombreux points de la ville, et d'autre part sur le côté évasion, à part 5 compères qui auraient réussi à quitter cette prison, rien ne dit qu'ils en sont sortis vivants. Deux bonnes heures de visite sont à consacrer à la visiter, notamment avec audio guides en français. Parmi les "hôtes" les plus connus, Al Capone, "résida" dans cette prison au confort plus que spartiate.
Comme on peut le voir dans les nombreux films ou séries tournés à SF, cette belle ville ne fait que monter et descendre. Il faut s'équiper d'une bonne paire de chaussures pour arpenter les marches et montées, peu aidés par le vent omniprésent qui ne facilite pas la tâche. La première impression de l'architecture, c'est l'harmonie. Toutes les maisons ont un charme fou, avec des couleurs différentes, des hauteurs diverses, le tout dans de la verdure dès que possible. Cela n'est pas sans rappeler un certain style de maison hollandaise, pas celle du président évidement! Ce qui impressionne aussi, c'est la pente sur lesquelles ces habitations ont été implantées. Le relief est totalement respecté ce qui fait que dans de nombreuses rues avec un dénivelé important, la déclinaison surprend; le summum se situe dans une rue (envahie de touristes au passage), qui, pour que les voitures puissent l'emprunter, a été  constituée de nombreuses épingles à cheveux comme on les trouvent dans les Alpes, mais sur un secteur réduit. L'effet est garanti.
On ne se lasse pas de traverser toutes ces rues, toutes sur le même style, mais si différentes aussi. A celà, ajouter aussi le "cable-car", le tramway à l'ancienne qui a été préservé et qui comme tout le monde ici monte, descend, puis remonte, puis etc... joli spectacle que de voir, comme dans le film Bulitt avec Steeve Mac Queen, les rues se croiser perpendiculairement, mais surtout jouer aux montagnes russes, nom qui a d'ailleurs été donné à un quartier de la ville. Petit passage incontournable par la célèbre "maison bleue" chantée par Maxime Leforestier.
Comme dans chaque ville importante, une génération de bobos s'est implantée ici. Des quartiers complets, assez chics, regorgent de magnifiques maisons, bordées de palmiers et dans une harmonie parfaite. SF est aussi la ville des extravagances; la communauté gai y a également une place très importante et bien affichée.
Nous finirons la visite, bien fatigante pour nos jambes, par un point de vue nommé Twin Peaks qui offre un panorama sur l'ensemble de la ville. Mais sortez couverts car il y fait très froid et le vent est terrible.
Nous avons établi notre cantine dans ce petit restaurant testé hier soir, et y retournons dès ce soir pour profiter de la bonne cuisine de Reina et de l'ambiance latino.

dimanche 26 juillet 2015

AMERICAN CARS ET SAN FRANCISCO

Nuit agréable dans ce petit motel qui ne payait pourtant pas de mine (comme le réceptionniste hindou qui nous accueilli). Malgré la route assez proche, la nuit a été calme. Avant de reprendre la route pour San Francisco, passage par le centre ville pour trouver la poste, mais ici les "post offices" sont fermés le samedi. Cela ne nous empêche pas de découvrir le marché local, assez semblable à ce qui se fait chez nous, à la seule différence qu'un stand restauration prend une bonne partie de la place.
En quittant Jamestown, juste après avoir fait le plein de la voiture comme chaque jour, Christine repère ce qui ressemble à un vide grenier, mais qui est tout simplement un rassemblement de vieilles voitures, américaines bien-sûr. Et là, quel plaisir! Une bonne centaine de modèles tous plus beaux et bien entretenus les  uns que les autres sont répartis dans les rues de cette toute petite bourgade qui ressemble à un décor de western. Des modèles mythiques, tels que les Ford T, les Mustang (mon rêve), Dodge, GTO, Chevrolet, Sulbery, Studebaker et autres moins connues pour nous, toutes dans un état irréprochable, sont présentés, capot ouvert pour être admirés ou être vendu. Mon choix se porte sur une Corvette 1963 rouge, mais le poids des bagages dans l'avion est limité et surtout, il faut compter 52000 dollars, ca calme! Je demande néanmoins au propriétaire de l'essayer pour le plaisir et la photo.
Nous avions prévu de rejoindre San Francisco en fin de matinée, mais nos balades impromptues, et la circulation importante nous font arriver vers 16 heures. Juste le temps de déjeuner, c'est ca aussi les vacances, et nous voilà repartis pour aller visiter le fameux Golden Bridge, ce grand pont à hauban créé dans les années 1930 et l'un des signes distinctifs de cette ville, peuplée de plus de 800 000 habitants, dont le plan ressemble à un tableau Excel: facile de se retrouver puisque les avenues sont numérotées et croisent d'autres avenues avec des noms, la différence résidant dans le relief, caractéristique de cette immense ville.
Magnifique pont que ce Golden Bridge, mais qui attire beaucoup de visiteurs, et qui dit visiteurs dit bouchons. Nous avons fait le choix de laisser notre bolide rouge plus loin et avons constaté que nous marchons plus vite que les voitures bloquées par la circulation et qu'en plus nous avons pu découvrir à pied des points de vues de premier ordre. Il était temps pour nous de voir ce monument, car ici la météo est particulière et en peu de temps le ciel s'est rempli de gros nuages. Il faut savoir qu'il existe sur une partie de la ville un micro climat. Pas question de jouer les Mr météo, mais la conjonction de l' océan pacifique, de la chaleur, et du relief fait qu'il est très fréquent de voir du vent et de gros nuages se scotcher sur la ville, et aujourd'hui, c'est le cas. Nous avons eu le chance de voir  le "bridge" sous les deux angles, celui du soleil et celui de la brume qui en  même temps rafraîchit très vite l'atmosphère. Solution vite trouvée: le pull
Repas dans un restaurant du Salvador, proche de l'hôtel. Ambiance très latino.

samedi 25 juillet 2015

THE YOSEMITE VALLEY PARK

Nous quittons presque à regret notre charmant hôtel de cette nuit, aussi pittoresque que singulier (c'est bien la première fois que dans un hôtel on nous donne les draps, pas repassés, pour faire notre lit et le défaire, puis jeter notre linge dans une pièce quand on part).
Dernier parc national à notre programme, le Yosemite, à prononcer "yoseimiti", immense parc situé en Californie qui regorge lui aussi de fabuleux paysages. A lui seul, ce parc couvre 3000 km² de beautés naturelles. Le relief est important puisque nous sommes montés jusqu'à 3307 mètres en voiture. L'avantage à cette altitude, c'est qu'il fait beaucoup plus frais, chose appréciable de retrouver une température de 15 degrés! Mais le plaisir n'est que de courte durée, même s'il faut reconnaître que ce site bénéficie de bonnes conditions par rapport à la Death Valley d'hier. Cascades, forêt de séquoias, lacs, forêts, ours ( plusieurs centaines en totale liberté) et autres animaux sauvages en tout genre font de ce parc préservé un lieu agréable a visiter. L'affluence de visiteurs en est encore la meilleure preuve. Nous avons appris l'habitude de préparer un pique unique pour chaque visite de parc, d'autant plus qu'il est quasiment impossible de trouver un réel endroit pour déjeuner sans trouver une foule considérable prête a payer le prix fort pour un sandwich pas bon et sous plastique. Nous prévoyons la veille en faisant nos courses. Les salades et sandwichs achetés hier chez Joseph de Bishop font très bien l'affaire, de plus dans un décor grandiose, entourés de canards et d'ecureuils, les fameux "chipmunks". La route qui traverse tout le parc d'ouest en est est à elle seule un beau spectacle, toujours un regard sur le bas côté pour voir si aucun animal ne surgit (chaque année de nombreux accidents avec des ours se produisent) et je ne tiens pas à ramener ce genre de trophée. La route serpente sans arrêt ce qui contraste avec les interminables lignes droites que nous avons avalées pendant les traversées de désert.

Étape ce soir à Sonora avant de rejoindre San Francisco. Ville typique dans laquelle on est surpris du nombre "d'antiques", autrement dits de magasins d'antiquités ou de choses diverses d'occasion. On est ici dans la campagne profonde avec tous les clichés: les bikers qui traversent la ville à bord de leurs Harley-Davidson, sans casque et dans un boucan d'enfer, tout comme ces jeunes qui traversent eux aussi l'artère principale au volant de pic-ups surélevés, surgonflés avec la musique country qui a du mal à couvrir le son des moteurs surpuissants.

Nous n'avons même pas eu le temps de profiter de la piscine de notre motel lui aussi typique, avec la chambre donnant directement sur l'extérieur avec la voiture à nos pieds.

Comme vous avez pu le lire dans les précédents articles, le drapeau américain connu de tous est ici très présent. Ce fameux "stars and ships (50 étoiles et 13 bandes) est un élément fort de la vie des américains. Il est omniprésent, sur les bâtiments publics ca se comprend, mais aussi chez les particuliers et commercants qui l'arborent régulièrement. Même s'il est recommandé de le faire flotter à certaines occasions, on le voit partout et tout le temps et surtout on le respecte. A tel point qu'il existe une procédure pour le plier et le ranger, comme on a pu le constater dans notre dernier hôtel (voir la photo). Il faut aussi savoir que le drapeau ne doit, entre autres, ne jamais toucher le sol, toujours flotter sans entrave, ne pas toucher autre chose. Les américains sont des patriotes et leur drapeau une institution, c'est l'esprit US.



vendredi 24 juillet 2015

SORTIS VIVANTS DE LA VALLEE DE LA MORT "Death valley"

On nous a assez prévenu: "la chaleur tue" indiquée sur tous les panneaux à l'entrée et dans le parc national de Death Valley. En effet, ici celui qui s'aventure sans précaution risque de gros problèmes. Cette vallée bénéficie de deux phénomènes: le premier étant le relief par rapport à l'océan Pacifique et l'autre tenant au fait qu'une partie de cette vallée est en dessous du niveau de la mer (jusqu'à - 86 mètres, oui monsieur et sans tuba ni palme), ce qui fait qu'une chaleur torride y règne. Il est conseillé de boire 4 litres d'eau par jour pour éviter la déshydratation, de ne pas faire de marche on est quand même surpris de voir des "inconscients" traverser à vélo la vallée, loin d'être plate même si ce n'est pas le Tourmalet. Donc partis contents de quitter le gros B..... qu'est Las Vegas, on se retrouve en peu de temps dans un désert aride, hostile, dangereux mais à voir quand même. Il est certainement plus intéressant de visiter ce site le matin ou au coucher du soleil pour pouvoir faire ressortir toutes les couleurs des pierres, du relief et des lacs salés. Les photos faites en milieu de journée souffrent de la chaleur qui donne un voile de brume et ne reflètent donc pas la réalité, malgré le spectacle comme à chaque fois grandiose. Pour l'info, le dernier film avec Depardieu et Huppert a été tourné ici. On les plaint, car on tient bien dans la voiture avec la clim, mais dès qu'on sort, la chaleur nous accable.
Une fois sortis du parc, sur la route de Bishop, nous faisons étape dans un petit village typiquement américain comme nous on l'imagine: la bannière étoilée un peu partout, le motel, le saloon (oui, c'est pas que dans les westerns), les voitures qui roulent doucement et la station service où on fait ses courses. Une pause dans ce petit village fera le plus grand bien pour la voiture qui a pas mal souffert des cols qu'on vient de passer et pour nous-même. Un grand Coca "diet" comme on les propose ici que nous prenons au petit format mais qui se prend souvent par verre d'un litre!!

On finira la route, un peu longue aujourd'hui, surtout sous cette chaleur, en profitant du plaisir de rouler sur grandes routes, larges comme des fleuves, où l'on roule cool, on traverse des petites villes typiques, mais aussi de longues étendues sans vie, parfois avec un peu de cultures (rarement), un peu d'élevage(encore plus rarement). 

Notre hôtel à Bishop est particulièrement agréable, à commencer par l'extérieur, mais aussi par l'accueil du patron, qui aurait fait un très bon soixantehuitard. Surprise de découvrir la chambre, avec deux lits superposés pour 8 personnes. Renseignements pris, nous serons bien deux seulement dans cette charmante chambre. Sincèrement cet hôtel ressemble plus à de la coloc qu'à un hôtel classique, mais cela nous charme.

Le côté typique de cette petite ville de Bishop est vraiment agréable, comparé au tumulte des deux derniers jours à Las Vegas. Nous allons faire nos courses chez Joseph (on vous recommande) et surtout le Jack's, une boulangerie-restaurant qui vous sert de super bons hamburgers à vous faire rendre votre carte de fidélité de chez Mac Do...

jeudi 23 juillet 2015

LAS VEGAS , CHAUD & SHOW À TOUTE HEURE

4400, c'est le nombre de chambres ou suites disponibles dans notre hôtel. C'est un des exemples de la démesure de cette ville. Plus de 120000 chambres pour les visiteurs toujours plus nombreux. Imaginez ensuite qu'une grande partie de tous ces touristes se retrouve dans l'artère principale de la ville, le strip dans un vacarme continuel, avec une température allant de 20 degrés dans les zones sous air conditionné à plus de 40 dans la rue (38° ce soir à 23h).
Nous avons essayé de voir aujourd'hui les principaux hôtels, car ici on visite les hôtels comme on irait participer à une attraction chez Disney. Chaque hôtel, en plus de la partie hébergement, propose quantité d'activités, en commençant par celle de salle de jeux, mais aussi des magasins souvent haut de gamme. Il est fréquent que plus de 140 magasins soient regroupés sous et autour de l'hôtel. On vous recommande le Venezia, un modèle du genre, avec reconstitution de Venise, oui avec un canal à l'intérieur du bâtiment, avec des gondoles grandeur nature qui promènent des touristes à travers les magasins éclairés par une lumière qui simule la fin de journée; on s'y croit quasiment. Les rues reconstituées, le campanile de la place St Marc, le pont de soupirs, le chant des gondoliers... tout y est.
Au fait, comme tout le monde qui vient à Las Vegas, la capitale mondiale du jeu, on a joué et comme tout le monde... on a perdu. Faut dire aussi qu'on ne connaissait pas les règles et qu'on a appuyer un peu au hasard sur les boutons. La chance du néophyte a pourtant semblé nous sourire des le début puisque en quelques secondes, sans rien y comprendre, c'est par 8 que nous avions multiplié notre mise, mais comme tout le monde, on a tout très vite perdu. Ces jeux ne sont pas faits pour moi (foi de mauvais perdant).
Autre incontournable des vacances, ce sont les achats et souvenirs et il est bien connu qu'ici existent des magasins, en grand nombre on l'a vu, mais aussi des centres  "outlet", genre centre qui regroupe sur le même site, immense bien sûr, plus de 120 magasins, principalement de fringues et chaussures et tout ce qui tourne autour. C'est dans ce genre de centre commercial particulier car offrant des prix d'usine que nous avons passé, avec l air conditionné, une bonne partie de la matinée. Pour vous dire que le centre est grand, c'est qu'on a faillit croire qu'on nous avait "emprunté" notre voiture, quand, en sortant les bras chargés, elle ne répondait plus à nos appels, grâce au bouton d'appel qui équipe le porte clé de notre petit bolide, quand je vous dit que tout est démesuré ici.
Pour être sincère, c'est une ville qu'il faut absolument voir vivre, faire du bruit, vous en mettre plein les yeux, savoir y dépenser son argent (très facile), mais c'est un lieu où on ne peut pas vivre. Ceux qui y viennent ne font que passer. Deux jours nous seront suffisants. Nous aspirons à retrouver une vie plus sereine et moins fatigante.


quelle heure est-il?

Los Angeles