La boucle est pratiquement bouclée et nous voilà revenus à notre point de départ avant de reprendre l'avion vendredi en fin d'après midi (3h10 en France, samedi matin). Mais il nous reste encore un peu de temps à passer ici et souhaitons profiter des deux principales plages de cette énorme ville, les stations de Santa Monica et de Venice. A noter que ce dernier nom provient du fait qu'une petite partie de cette station est constituée de canaux, faisant penser de très loin à Venise. Les maisons construites sur les bords de ces canaux reflètent très bien l'image "haut de gamme" de cette ville.
Balades au programme pour profiter aussi de la fraicheur de ces plages recherchées dès le matin pour contraster avec la chaleur de la ville. Sur chacune de ces plages, déjà bien fréquentées en cette fin de matinée, toujours cette même image des postes de secours typiques tous les cents mètres. On a retrouvé Pamela Anderson, elle passait le balai quand on est passé.
Nous constatons aussi, et celà depuis notre séjour ici, que de très nombreux touristes français ont fait le même choix que nous. On entend parler francais partout. Les USA semblent une destination prisée pour nos compatriotes, et comme ils ont tous le"guide du routard" on les retrouvent tous aux mêmes endroits incontournables.
Déjeuner chez Johnny Rocket's, un resto typique de hamburgers tout y est pour donner aussi une certaine ambiance des années 70-80, et en plus les hamburgers sont bons.
De retour en fin de journée dans notre appartement il faut penser à faire les valises ou plutôt de les ranger pour que tout puisse y rentrer
vendredi 31 juillet 2015
LES PLAGES DE LOS ANGELES
jeudi 30 juillet 2015
ON THE ROAD AGAIN
Santa Barbara, Malibu, Santa Monica, des noms évocateurs pour tous et pas que pour les séries télé, mais pour leurs plages, leur beau temps permanent, leurs belles filles bronzées et leurs surfeurs, bronzés eux aussi. Nous prenons tout notre temps pour relier les 220 km qui relient Buellton à Los Angeles en prenant non pas l'autoroute 101, mais la "number one". Celà prendra beaucoup plus de temps, mais nous avons justement le temps et nous n'allons pas le regretter. Tout d'abord Santa Barbara, petite ville balnéaire, avec des palmiers gratte ciel qui se découpent dans le bleu azur du ciel et la brume qui reste accrochée à la montagne autour de la ville, mais pas ici! Les plates-formes pétrolières bien au large de la plage ne perturbent pas le plaisir que les gens qui habitent ici doivent avoir, bien sûr sous réserve d'avoir un peu d'argent quant même. Le ponton installé au milieu de la plage pas très fréquentée, donne un joli aspect à cette station huppée. Nous prenons un fish and chips et des tacos au poisson, installés face à la mer. C'est pas beau tout ça, d'ailleurs on comptera quelques coup de soleil supplémentaires ce soir.
Toujours en continuant notre route vers le sud, nous faisons de nombreuses haltes. Lors de l'une d'elle, nous apercevons des dauphins puis une otarie assez proches de la côte. Eux aussi ont compris que le paradis n'est peut être pas très loin. Il n'y a presque pas de marée ici, mais les vagues et rouleaux sont par endroit impressionnants, offrant aux surfeurs des spots spectaculaires. Nous nous arrêtons également dans une petite ville au hasard de nos pauses fréquentes et découvrons Carpinteria. Une station simple, pas bobo pour un sous et sans boutique pour touristes. Un endroit où on se plairait, mais ca fait un peu loin pour venir le week end.
Autre découverte, ces fameux abris de secours sur les plages de toute la côte, il n'y a presque personne dans l'eau (17 degrés quand même), mais la baignade est surveillée tous les cents mètres par des sauveteurs. Pas vu Pamella Anderson!
Quel plaisir que de faire cette route côtière qui serpente le long d'un paysage paradisiaque. Rajoutez à tout ça, une radio uniquement consacrée au boss, Bruce Springsteen, qui diffuse l'intégralité d'un concert donné à Los Angeles en 1988, ça peut donner des frissons. Ah, nostalgie quand tu nous tiens!
Retour en soirée à Los Angeles, où nous découvrons l'appartement où nous passerons nos deux dernières nuits et sommes accueillis par 4 co locataires brésiliens avec qui nous partageons la toute petite cuisine dans une chaleur terrible. Ambiance, ambiance.
Petit retour sur une rencontre ce matin en faisant le plein de notre super Hunday rouge avec 2 couples partant en vacances avec leurs caravanes. Rien à voir avec ce que nous connaissons. Pour vous dire, chaque caravane peut loger 10 personnes. Dans cette caravane qui leur permet de quasiment déménager leur maison sur leur milieu de villégiature, il y a entre autre 2 quads, une moto et une voiture, plus tout ce qu'il faut pour passer de bonnes vacances, tout ca tracté par un énorme 4x4 avec échelle rétractable tellement il est haut. C'est l'occasion de revenir comme prévu sur certaines choses observées sur la route et façon de conduire des américains. Nous nous sommes habitué à comprendre la signalisation: quand vous arrivez sur un carrefour, le nom indiqué en face de vous n'est pas celui de la rue sur laquelle vous êtes, mais celle que vous traversez. On ne franchit surtout pas un passage piéton si une personne est engagée, même si on a le temps de passer. A la moindre sirène de pompiers tout le monde se "coule" sur les bas côtés de façon à dégager la route en moins de temps qu'il faut pour le dire. Ces STOP qui ressemblent plus à des "céder le passage", difficile pour nous de passer alors qu'il le faut, avec toutes les précautions nécessaires.ces carrefours avec 4 panneaux STOP; le premier arrivé passe et tout le monde le respecte. Les ronds-points ne nous manquent pas du tout, nous avons en croiser moins d'une dizaine depuis notre départ et c'est une très bonne chose. Pour la radio, notre véhicule est équipé de la radio par satellite: pratique de ne pas avoir à rechercher, d'autant plus qu'il existe un choix considérable de radios, certaines étant même uniquement consacrées à un type de musique, voir un artiste. On a pu faire ainsi des km avec une radio ne diffusant que du Elvis! Puis Springsteen (voir supra) A suivre.
DE MONTEREY À BUELTON
Juste avant de quitter Monterey, petit retour au port que nous avons visité hier soir, mais, d'après les guides, pas du bon côté. En effet, sur la partie Ouest de cet ancien port, on découvre de jolies maisons de pêcheurs sur un grand ponton, le wharf. Et au bout de celui-ci, on entend comme des chiens aboyer; ce sont bien des otaries qui ont élu domicile ici. Mais à l'heure qu'il est, pas facile d'approcher, ces demoiselles préférant attendre le retour des bateaux de pêche.
La route sera longue aujourd'hui et ce matin une invitée non prévue semble vouloir perturber notre visite: la brume. L'océan Pacifique, qui n'est pas si fique que ça (lol) se transforme en un gros brumisateur qui diffuse une espèce de nuage en suspension uniquement sur la côte, mais vraiment que la côte. En faisant une centaine de mètres, soit environ 300 pieds, on retrouve le ciel bleu, le soleil et la chaleur. Le plus bête dans tout ca, c'est que nous, c'est la côte qu'on veut voir, d'autant plus que c'est un véritable festival de virages, courbes, montées et descentes sur plus de 200 km que nous ne pouvons voir sous sa meilleure image. Parfois, une petite pause de nuage que nous voyons tournoyer nous permet de voir sur un plan un peu plus large, mais le spectacle est occulté. De plus ce nuage donne à la mer une teinte grise, ce qui n'est pas du meilleur effet pour les photos.
Au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers le Sud, la situation s'améliore, le brumisateur semblant se fixer au large. Nous n"avons toujours pas vu de baleine, mais à avons le chance de découvrir une véritable plage à éléphants de mer. Alignés les uns à côté des autres, étalant leur énorme masse de graisse au soleil, le spectacle est impressionnant. Ils seraient environ 17000 à vivre dans ce secteur et 170000 sur toute la côte ouest des USA. A noter qu'une odeur très particulière se dégage, non pas dûe à des phoques (ne dit-on pas avoir une odeur de phoque) mais à ces mâles pour la majeure partie, les femelles étant parties en Alaska, quelle idée!
La route est vraiment longue, trop longue(420 km aujourd'hui). Il est vrai que si le soleil avait été là, cette Highway N1 nous aurait certainement parue moins monotone.
Arrivés à Buellton, nous sommes surpris de voir que des Danois ont recréé ici, surtout dans la petite ville de Solvang, un village typique de leur pays, poussé à l'extrême avec les moulins à vent et même de fausses cigognes! Mais ce piège à touristes nous inspire guère et préférons une "steak house" bien locale. Diner très copieux dans un resto très country, avec pour accueil un ours d'au moins 2,5 mètres de haut (empaillé bien sûr, les vivants courent toujours dans la nature environnante et ils sont nombreux)
Petit message à mes collègues du cours d'anglais: on apprend beaucoup de choses, mais une chose est certaine c'est que l"accent ici est terrible. Pour preuve, j"ai demandé trois fois de l"eau à la serveuse qui ne comprenait pas le mot water prononcé comme il me semblait correct. On a encore de bonnes années devant nous pour nous perfectionner.
mardi 28 juillet 2015
HIGHWAY N1 vers le sud
San Francisco est une très grande ville qui mériterait plus que les 2 jours que nous y avons passés, c'est pourquoi, avant de prendre la route du sud, nous profitons du super soleil du matin pour visiter une dernière fois un quartier de la ville et notamment le Golden Gate parc, îlot de verdure et de calme au milieu d'une ville toujours en mouvement avec une circulation importante. Nous prenons ensuite, toujours à travers cet agréable parc où bon nombre de joggers vient profiter de cet espace aménagé, la direction de la côte que nous allons maintenant suivre en 3 étapes jusqu'à Los Angeles. C'est par la célèbre "highway N1" que nous allons prendre dans le sens nord-sud. Même si parfois elle se transforme en autoroute très fréquentée, les points de vues se succèdent. Après un long tunnel, nous nous sommes arrêtés sur un promontoire ou une personne nous informe que des baleines venaient d'être aperçues moins de 15 minutes plus tôt. Malheureusement notre attente fut vaine: pas de cétacé à l'horizon pourtant bien dégagé; nous restons aux aguets.
Après installation dans l'hôtel à Monterey, tour indispensable par la plage. La température reste supportable comme on l'a vu depuis notre retour en Californie. C'est aussi l'avantage de pouvoir mettre les pieds dans l'eau, mais que les pieds, car l'amplitude de température est moins importante entre eau et air vivifiant. Pas téméraire pour me baigner me direz-vous. Il faut reconnaitre qu'il n'y a personne dans l'eau, à part les surfeurs munis de combinaisons intégrales.
La ville de Monterey semble être une station balnéaire prisée et chic. Premier indice: l'impressionnante enfilade de magasins de voitures haut, voir très haut de gamme à l'entrée de la ville.
Notre visite du port et du centre de la ville sera écourtée par la sensation de froid. Les 21-22 degrés sont un peu justes rajoutés au petit vent d'ouest venant toujours de l' océan Pacifique.
lundi 27 juillet 2015
SAN FRANCISCO qui monte et qui descend...
La bonne nouvelle du jour, c'est qu'il va faire beau, mais froid, une bonne météo pour SF en juillet. La mauvaise nouvelle, on l'apprend par la Tv locale, c'est qu'aujourd'hui à lieu le marathon et qu'il passe exactement là où a prévu d'aller, c'est à dire pour ce matin les quais d'où partent la visite du fort d'Alcatraz. Nos billets sont réservés depuis 3 mois et nous devons embarquer sur le ferry de 10 heures. Prévoyants, étant donné que notre hôtel situé dans le sud de "Mission" est assez loin, nous partons assez tôt et sommes surpris de pouvoir approcher facilement et de surcroît, trouver une place de parking rapidement. Il est vrai que nous sommes dimanche matin et en concluons que le dimanche est le bon jour pour visiter cette ville. Ce fort d'Alcatraz, ancienne prison d'état qui a fonctionné pendant une trentaine d'années (fermée en1963 par Robert Kennedy) est un peu d'histoire. Située à 2 km au large de SF, elle a été construite sur un roc et était considérée comme impossible pour d'éventuelles évasions. Sa construction sur ce rocher lui donne un aspect en effet de masse et reste visible, comme le Golden Bridge de nombreux points de la ville, et d'autre part sur le côté évasion, à part 5 compères qui auraient réussi à quitter cette prison, rien ne dit qu'ils en sont sortis vivants. Deux bonnes heures de visite sont à consacrer à la visiter, notamment avec audio guides en français. Parmi les "hôtes" les plus connus, Al Capone, "résida" dans cette prison au confort plus que spartiate.
Comme on peut le voir dans les nombreux films ou séries tournés à SF, cette belle ville ne fait que monter et descendre. Il faut s'équiper d'une bonne paire de chaussures pour arpenter les marches et montées, peu aidés par le vent omniprésent qui ne facilite pas la tâche. La première impression de l'architecture, c'est l'harmonie. Toutes les maisons ont un charme fou, avec des couleurs différentes, des hauteurs diverses, le tout dans de la verdure dès que possible. Cela n'est pas sans rappeler un certain style de maison hollandaise, pas celle du président évidement! Ce qui impressionne aussi, c'est la pente sur lesquelles ces habitations ont été implantées. Le relief est totalement respecté ce qui fait que dans de nombreuses rues avec un dénivelé important, la déclinaison surprend; le summum se situe dans une rue (envahie de touristes au passage), qui, pour que les voitures puissent l'emprunter, a été constituée de nombreuses épingles à cheveux comme on les trouvent dans les Alpes, mais sur un secteur réduit. L'effet est garanti.
On ne se lasse pas de traverser toutes ces rues, toutes sur le même style, mais si différentes aussi. A celà, ajouter aussi le "cable-car", le tramway à l'ancienne qui a été préservé et qui comme tout le monde ici monte, descend, puis remonte, puis etc... joli spectacle que de voir, comme dans le film Bulitt avec Steeve Mac Queen, les rues se croiser perpendiculairement, mais surtout jouer aux montagnes russes, nom qui a d'ailleurs été donné à un quartier de la ville. Petit passage incontournable par la célèbre "maison bleue" chantée par Maxime Leforestier.
Comme dans chaque ville importante, une génération de bobos s'est implantée ici. Des quartiers complets, assez chics, regorgent de magnifiques maisons, bordées de palmiers et dans une harmonie parfaite. SF est aussi la ville des extravagances; la communauté gai y a également une place très importante et bien affichée.
Nous finirons la visite, bien fatigante pour nos jambes, par un point de vue nommé Twin Peaks qui offre un panorama sur l'ensemble de la ville. Mais sortez couverts car il y fait très froid et le vent est terrible.
Nous avons établi notre cantine dans ce petit restaurant testé hier soir, et y retournons dès ce soir pour profiter de la bonne cuisine de Reina et de l'ambiance latino.
dimanche 26 juillet 2015
AMERICAN CARS ET SAN FRANCISCO
Nuit agréable dans ce petit motel qui ne payait pourtant pas de mine (comme le réceptionniste hindou qui nous accueilli). Malgré la route assez proche, la nuit a été calme. Avant de reprendre la route pour San Francisco, passage par le centre ville pour trouver la poste, mais ici les "post offices" sont fermés le samedi. Cela ne nous empêche pas de découvrir le marché local, assez semblable à ce qui se fait chez nous, à la seule différence qu'un stand restauration prend une bonne partie de la place.
En quittant Jamestown, juste après avoir fait le plein de la voiture comme chaque jour, Christine repère ce qui ressemble à un vide grenier, mais qui est tout simplement un rassemblement de vieilles voitures, américaines bien-sûr. Et là, quel plaisir! Une bonne centaine de modèles tous plus beaux et bien entretenus les uns que les autres sont répartis dans les rues de cette toute petite bourgade qui ressemble à un décor de western. Des modèles mythiques, tels que les Ford T, les Mustang (mon rêve), Dodge, GTO, Chevrolet, Sulbery, Studebaker et autres moins connues pour nous, toutes dans un état irréprochable, sont présentés, capot ouvert pour être admirés ou être vendu. Mon choix se porte sur une Corvette 1963 rouge, mais le poids des bagages dans l'avion est limité et surtout, il faut compter 52000 dollars, ca calme! Je demande néanmoins au propriétaire de l'essayer pour le plaisir et la photo.
Nous avions prévu de rejoindre San Francisco en fin de matinée, mais nos balades impromptues, et la circulation importante nous font arriver vers 16 heures. Juste le temps de déjeuner, c'est ca aussi les vacances, et nous voilà repartis pour aller visiter le fameux Golden Bridge, ce grand pont à hauban créé dans les années 1930 et l'un des signes distinctifs de cette ville, peuplée de plus de 800 000 habitants, dont le plan ressemble à un tableau Excel: facile de se retrouver puisque les avenues sont numérotées et croisent d'autres avenues avec des noms, la différence résidant dans le relief, caractéristique de cette immense ville.
Magnifique pont que ce Golden Bridge, mais qui attire beaucoup de visiteurs, et qui dit visiteurs dit bouchons. Nous avons fait le choix de laisser notre bolide rouge plus loin et avons constaté que nous marchons plus vite que les voitures bloquées par la circulation et qu'en plus nous avons pu découvrir à pied des points de vues de premier ordre. Il était temps pour nous de voir ce monument, car ici la météo est particulière et en peu de temps le ciel s'est rempli de gros nuages. Il faut savoir qu'il existe sur une partie de la ville un micro climat. Pas question de jouer les Mr météo, mais la conjonction de l' océan pacifique, de la chaleur, et du relief fait qu'il est très fréquent de voir du vent et de gros nuages se scotcher sur la ville, et aujourd'hui, c'est le cas. Nous avons eu le chance de voir le "bridge" sous les deux angles, celui du soleil et celui de la brume qui en même temps rafraîchit très vite l'atmosphère. Solution vite trouvée: le pull
Repas dans un restaurant du Salvador, proche de l'hôtel. Ambiance très latino.
samedi 25 juillet 2015
THE YOSEMITE VALLEY PARK
Nous quittons presque à regret notre charmant hôtel de cette nuit, aussi pittoresque que singulier (c'est bien la première fois que dans un hôtel on nous donne les draps, pas repassés, pour faire notre lit et le défaire, puis jeter notre linge dans une pièce quand on part).
Dernier parc national à notre programme, le Yosemite, à prononcer "yoseimiti", immense parc situé en Californie qui regorge lui aussi de fabuleux paysages. A lui seul, ce parc couvre 3000 km² de beautés naturelles. Le relief est important puisque nous sommes montés jusqu'à 3307 mètres en voiture. L'avantage à cette altitude, c'est qu'il fait beaucoup plus frais, chose appréciable de retrouver une température de 15 degrés! Mais le plaisir n'est que de courte durée, même s'il faut reconnaître que ce site bénéficie de bonnes conditions par rapport à la Death Valley d'hier. Cascades, forêt de séquoias, lacs, forêts, ours ( plusieurs centaines en totale liberté) et autres animaux sauvages en tout genre font de ce parc préservé un lieu agréable a visiter. L'affluence de visiteurs en est encore la meilleure preuve. Nous avons appris l'habitude de préparer un pique unique pour chaque visite de parc, d'autant plus qu'il est quasiment impossible de trouver un réel endroit pour déjeuner sans trouver une foule considérable prête a payer le prix fort pour un sandwich pas bon et sous plastique. Nous prévoyons la veille en faisant nos courses. Les salades et sandwichs achetés hier chez Joseph de Bishop font très bien l'affaire, de plus dans un décor grandiose, entourés de canards et d'ecureuils, les fameux "chipmunks". La route qui traverse tout le parc d'ouest en est est à elle seule un beau spectacle, toujours un regard sur le bas côté pour voir si aucun animal ne surgit (chaque année de nombreux accidents avec des ours se produisent) et je ne tiens pas à ramener ce genre de trophée. La route serpente sans arrêt ce qui contraste avec les interminables lignes droites que nous avons avalées pendant les traversées de désert.
Étape ce soir à Sonora avant de rejoindre San Francisco. Ville typique dans laquelle on est surpris du nombre "d'antiques", autrement dits de magasins d'antiquités ou de choses diverses d'occasion. On est ici dans la campagne profonde avec tous les clichés: les bikers qui traversent la ville à bord de leurs Harley-Davidson, sans casque et dans un boucan d'enfer, tout comme ces jeunes qui traversent eux aussi l'artère principale au volant de pic-ups surélevés, surgonflés avec la musique country qui a du mal à couvrir le son des moteurs surpuissants.
Nous n'avons même pas eu le temps de profiter de la piscine de notre motel lui aussi typique, avec la chambre donnant directement sur l'extérieur avec la voiture à nos pieds.
Comme vous avez pu le lire dans les précédents articles, le drapeau américain connu de tous est ici très présent. Ce fameux "stars and ships (50 étoiles et 13 bandes) est un élément fort de la vie des américains. Il est omniprésent, sur les bâtiments publics ca se comprend, mais aussi chez les particuliers et commercants qui l'arborent régulièrement. Même s'il est recommandé de le faire flotter à certaines occasions, on le voit partout et tout le temps et surtout on le respecte. A tel point qu'il existe une procédure pour le plier et le ranger, comme on a pu le constater dans notre dernier hôtel (voir la photo). Il faut aussi savoir que le drapeau ne doit, entre autres, ne jamais toucher le sol, toujours flotter sans entrave, ne pas toucher autre chose. Les américains sont des patriotes et leur drapeau une institution, c'est l'esprit US.
vendredi 24 juillet 2015
SORTIS VIVANTS DE LA VALLEE DE LA MORT "Death valley"
On nous a assez prévenu: "la chaleur tue" indiquée sur tous les panneaux à l'entrée et dans le parc national de Death Valley. En effet, ici celui qui s'aventure sans précaution risque de gros problèmes. Cette vallée bénéficie de deux phénomènes: le premier étant le relief par rapport à l'océan Pacifique et l'autre tenant au fait qu'une partie de cette vallée est en dessous du niveau de la mer (jusqu'à - 86 mètres, oui monsieur et sans tuba ni palme), ce qui fait qu'une chaleur torride y règne. Il est conseillé de boire 4 litres d'eau par jour pour éviter la déshydratation, de ne pas faire de marche on est quand même surpris de voir des "inconscients" traverser à vélo la vallée, loin d'être plate même si ce n'est pas le Tourmalet. Donc partis contents de quitter le gros B..... qu'est Las Vegas, on se retrouve en peu de temps dans un désert aride, hostile, dangereux mais à voir quand même. Il est certainement plus intéressant de visiter ce site le matin ou au coucher du soleil pour pouvoir faire ressortir toutes les couleurs des pierres, du relief et des lacs salés. Les photos faites en milieu de journée souffrent de la chaleur qui donne un voile de brume et ne reflètent donc pas la réalité, malgré le spectacle comme à chaque fois grandiose. Pour l'info, le dernier film avec Depardieu et Huppert a été tourné ici. On les plaint, car on tient bien dans la voiture avec la clim, mais dès qu'on sort, la chaleur nous accable.
Une fois sortis du parc, sur la route de Bishop, nous faisons étape dans un petit village typiquement américain comme nous on l'imagine: la bannière étoilée un peu partout, le motel, le saloon (oui, c'est pas que dans les westerns), les voitures qui roulent doucement et la station service où on fait ses courses. Une pause dans ce petit village fera le plus grand bien pour la voiture qui a pas mal souffert des cols qu'on vient de passer et pour nous-même. Un grand Coca "diet" comme on les propose ici que nous prenons au petit format mais qui se prend souvent par verre d'un litre!!
On finira la route, un peu longue aujourd'hui, surtout sous cette chaleur, en profitant du plaisir de rouler sur grandes routes, larges comme des fleuves, où l'on roule cool, on traverse des petites villes typiques, mais aussi de longues étendues sans vie, parfois avec un peu de cultures (rarement), un peu d'élevage(encore plus rarement).
Notre hôtel à Bishop est particulièrement agréable, à commencer par l'extérieur, mais aussi par l'accueil du patron, qui aurait fait un très bon soixantehuitard. Surprise de découvrir la chambre, avec deux lits superposés pour 8 personnes. Renseignements pris, nous serons bien deux seulement dans cette charmante chambre. Sincèrement cet hôtel ressemble plus à de la coloc qu'à un hôtel classique, mais cela nous charme.
Le côté typique de cette petite ville de Bishop est vraiment agréable, comparé au tumulte des deux derniers jours à Las Vegas. Nous allons faire nos courses chez Joseph (on vous recommande) et surtout le Jack's, une boulangerie-restaurant qui vous sert de super bons hamburgers à vous faire rendre votre carte de fidélité de chez Mac Do...
jeudi 23 juillet 2015
LAS VEGAS , CHAUD & SHOW À TOUTE HEURE
4400, c'est le nombre de chambres ou suites disponibles dans notre hôtel. C'est un des exemples de la démesure de cette ville. Plus de 120000 chambres pour les visiteurs toujours plus nombreux. Imaginez ensuite qu'une grande partie de tous ces touristes se retrouve dans l'artère principale de la ville, le strip dans un vacarme continuel, avec une température allant de 20 degrés dans les zones sous air conditionné à plus de 40 dans la rue (38° ce soir à 23h).
Nous avons essayé de voir aujourd'hui les principaux hôtels, car ici on visite les hôtels comme on irait participer à une attraction chez Disney. Chaque hôtel, en plus de la partie hébergement, propose quantité d'activités, en commençant par celle de salle de jeux, mais aussi des magasins souvent haut de gamme. Il est fréquent que plus de 140 magasins soient regroupés sous et autour de l'hôtel. On vous recommande le Venezia, un modèle du genre, avec reconstitution de Venise, oui avec un canal à l'intérieur du bâtiment, avec des gondoles grandeur nature qui promènent des touristes à travers les magasins éclairés par une lumière qui simule la fin de journée; on s'y croit quasiment. Les rues reconstituées, le campanile de la place St Marc, le pont de soupirs, le chant des gondoliers... tout y est.
Au fait, comme tout le monde qui vient à Las Vegas, la capitale mondiale du jeu, on a joué et comme tout le monde... on a perdu. Faut dire aussi qu'on ne connaissait pas les règles et qu'on a appuyer un peu au hasard sur les boutons. La chance du néophyte a pourtant semblé nous sourire des le début puisque en quelques secondes, sans rien y comprendre, c'est par 8 que nous avions multiplié notre mise, mais comme tout le monde, on a tout très vite perdu. Ces jeux ne sont pas faits pour moi (foi de mauvais perdant).
Autre incontournable des vacances, ce sont les achats et souvenirs et il est bien connu qu'ici existent des magasins, en grand nombre on l'a vu, mais aussi des centres "outlet", genre centre qui regroupe sur le même site, immense bien sûr, plus de 120 magasins, principalement de fringues et chaussures et tout ce qui tourne autour. C'est dans ce genre de centre commercial particulier car offrant des prix d'usine que nous avons passé, avec l air conditionné, une bonne partie de la matinée. Pour vous dire que le centre est grand, c'est qu'on a faillit croire qu'on nous avait "emprunté" notre voiture, quand, en sortant les bras chargés, elle ne répondait plus à nos appels, grâce au bouton d'appel qui équipe le porte clé de notre petit bolide, quand je vous dit que tout est démesuré ici.
Pour être sincère, c'est une ville qu'il faut absolument voir vivre, faire du bruit, vous en mettre plein les yeux, savoir y dépenser son argent (très facile), mais c'est un lieu où on ne peut pas vivre. Ceux qui y viennent ne font que passer. Deux jours nous seront suffisants. Nous aspirons à retrouver une vie plus sereine et moins fatigante.
mercredi 22 juillet 2015
LAS VEGAS
Visible à 15 km avant d'y arriver, la ville implantée au tout milieu d'un désert dans l'état du Nevada, en impose déjà par les imposants immeubles qu' on s'aperçoit et qui représente une partie du "strip". C'est le nom donné à la principale avenue qui traverse la ville du nord au sud et qui regroupe tous les hôtels, casinos, salles de spectacles et commerce en tous genres.
Notre hotel-casino, le Louxor se situe au sud, et sa forme particulière de pyramide en fait sans doute l'un des plus faciles à reconnaitre. Outre cette pyramide noire, toute en verre et haute de 30 étages, un obélisque et un Sphinx aux dimensions impressionnantes et démesurées font partie d'un décor "m'as-tu vu". L' idée ici est de faire venir le maximum de personnes pour visiter l'intérieur afin y consommer le plus possible et surtout jouer en restant le plus longtemps possible. Tout est fait pour, à tel point que pour entrer dans un hôtel, c'est simple (tapis roulants, portes automatiques), pour sortir on cherche plus (souvent des marches); tout est fait pour vous retenir. Le nombre de machines à sous et jeux est lui aussi impressionnant. On fait ici dans la démesure totale. Certains hôtels, pour attirer le chaland (et je peux vous dire qu'il y en a des visiteurs, par dizaines de milliers), ont tout simplement créé des décors inimaginables: la Tour Eiffel a été reconstituée fidèlement, certes en moins grand, mais l'effet est saisissant. Même l'ascenseur intérieur peut être emprunté pour monter au sommet qui culmine quand même à 165 mètres. A coté de la tour, un mélange de gars d'Orsay, de Louvre, d'un pont sur la Seine et l'arc de triomphe tentent de recréer un petit Paris. Le monde afflue, c'est gagné pour faire tourner les machines à sous, les restos et les commerces. Autre hôtel remarquable, le New York-New York qui reprend comme pour notre capitale tous les symboles de cette ville. On n'y a ajouté, quelques montagnes russes, histoire de se démarquer deses autres hôtels.
Dans un vacarme lui aussi impressionnant, la vie ne semble pas s'arrêter ici, même si certaines activités font une pause, comme les 4 piscines de notre hôtel qui ferment à 19 heures. On a testé: avec la chaleur de plomb qui perdure jour et nuit, faut trouver à se rafraîchir. Nos mollets apprécient de pouvoir se reposer un peu et gardons-en pour notre seconde journée dans la capitale du jeu et des plaisirs (en tous genres). Les Mormons qui ont créé cette ville il y a 160 ans n'y retrouvent certainement pas leurs valeurs. Nous avons eu l'occasion de voir quelques mormons ce matin. La distinction est facile à faire: ils s' habillent comme au 19eme siècle.
mardi 21 juillet 2015
PLUIE ET SOLEIL POUR LE ZION PARK
Le ciel est bien gris ce matin et quelques gouttes de pluie ne nous empêchent pas de prendre le petit déjeuner dehors. Mais dès que nous prenons la route vers le Zion Park, ce sont de belles averses qui nous accompagnent tout au long de la route, ce qui fait que nous traversons rapidement ce parc national sans pouvoir nous arrêter; on n avait pas prévu les cirés! Notre choix est de relier directement notre prochaine étape, à savoir Hurricane, toujours dans l'Utah. Pendant le déjeuner, pris pour la première fois dans un des Mac Do de cette petite ville, fallait bien essayer, le ciel se relève très rapidement et la pluie laisse la place au soleil. Nous décidons de retourner dans le parc distant d'une demi heure seulement. C'est sans aucun regret, car celui ci vaut aussi vraiment un peu de temps à y consacrer. Seule la traversée peut se faire en voiture, le reste de la visite est très bien organisée: des bus (imaginez un bus avec une remorque aussi longue que le bus) vous proposent de visiter par étapes le site. Vous montez et descendez quand vous le souhaitez, en choisissant lors de ces étapes les différentes balades à pied proposées. Ce site est vraiment sauvage, mais la découverte est bien organisée, l'affluence de visiteurs en est la preuve. On a cherché en vain à voir les fameux bip bip, vous savez l'espèce de toute petite autruche du dessin animé avec le coyote, mais on n'a vu que des biches, des dindes, un lézard mais point de bip bip.
La pluie tombée ce matin offre le merveilleux spectacle des chutes d'eau de plusieurs dizaines de mètres, spectacle toujours aussi beau à admirer. La marche que nous avons choisie nous a emmenés du niveau de la rivière jusqu'au dessus des chutes d'eau, soit deux bonnes heures de marches, les chaussures un peu crottées et les genoux fatigués.
De retour à Hurricane, il est déjà temps de penser à dîner et nous trouvons un restaurant, proche de l'hôtel (pour une fois qu'on peut se passer de prendre la voiture comme le font les américains pour tout faire), resto assez branché, mais bon.
lundi 20 juillet 2015
La route Américaine et le Bryce Canyon National Park
les U.S.A sont un très grand pays, très vaste, et c'est en parcourant ses routes, à noter en bon état, qu'on apprend et découvre la conception de la vie américaine. D'abord, peu de villages et villes, ce qui fait que les distances sont longues. On peut parcourir des dizaines de km, ici des miles, sans voir une ville, sur des routes rectilignes, sans rond point. Quand vous arrivez à un feu, il faut savoir qu'il est situé en face du carrefour, donc qu'il faut respecter la signalisation au sol et savoir s'arrêter quand il le faut. Si vous arrivez à un feu rouge et que vous voulez tourner à droite, vous pouvez le faire si il n'y a pas de véhicule à venir de votre gauche, au début ca fait un peu peur...contrairement à l' idée reçue que les américains ne roulent pas vite, les grandes routes sont limitées à 65 miles, soit 104 km/heure et que les panneaux sont plutôt des annonces que de la signalisation, comme par exemple: "keep right" pour vous dire de rester sur votre droite. Non les américains ne se trainent pas sur la route, ils roulent cool, c'est différent. Autre constat, ce sont les véhicules: le mythe de l'américain et de da voiture est réel, d'abord on voit de très belles voitures de marques US connues (Ford, Dodge, Chevrolet appelé ici Chevy, Chrysler... et bon nombre de voiture asiatiques), mais surtout ce sont très souvent de grosses voitures, avec le moteur qui va avec. Quel plaisir que d'entendre ces moteurs V6 ou V8,V10, voir V12 vrombrir en permanence. Ici, quasiment pas de Diesel pour les voitures, vu le prix de l'essence si bas. Et les pickups sont légion dès lors qu'on quitte les grandes villes. La démesure se voit aussi dans la taille de certains monstres, hauts de plus de 2,5 mètres avec des roues effrayantes, et qui plus est 4 roues sur l'axe arrière et tout ca bien sûr avec toutes les roues motrices. Je reviendrai sur les autres véhicules rencontrés dans un autre article.
Venons en à notre journée de visite, consacrée aujourd'hui au parc national de Bryce Canyon, proche de Kanab dans l'Utah où nous dormirons ce soir dans un charmant hôtel. Notre copilote Renèe, cherchez pas c'est le nom de notre GPS, ne semble pas bien réveillée ce matin, car pour faire la centaines de miles entre Page et Bryce, elle nous indique plus de 9 heures de route! Heureusement que la carte papier est là et en 2h30, l'affaire est faite. Suivant le guide du routard, nous visitons à pied une partie de ce Bryce park aux couleurs d'une harmonie spectaculaire. De plus, comme dans les sites précédemment visités, l'érosion forme de véritables monuments qui se sont constitués au fil des millénaires grâce au divers mélanges de structures de pierres, grès et autres constituants des sols d'ici, et vous obtenez sur une superficie elle aussi démesurée (une trentaine de km de long), une carte postale à 360°. Les photos ne reflètent malheureusement pas la profondeur, l'immensité et la réelle beauté du site, mais ca donne une idée. Sur la route traversant le parc, 11 points de vue ont été construits offrant à tous les visiteurs les meilleurs points de vue.
Après avoir pris possession de notre superbe petite chambre dans notre motel (super bien aménagé et fort agréable), nous avons tenté le restaurant mexicain de la famille Escobar: une bonne adresse à conseiller. Mais c'est quoi ce qu'on a mangé? Voir la photo
dimanche 19 juillet 2015
PAGE
Après de longues distances déjà parcourues ( nous venons de dépasser les 1000 miles), nous faisons une petite pause à Page, Arizona. Ne pas avoir à rouler repose un peu tout le monde. Cette ville nouvelle, créée en 1957, n'a rien de particulièrement intéressant historiquement. Elle ne possède d'ailleurs pas de centre ville mais une grande artère qui fait le tour (voir article d'hier). Ce qui en fait l'intérêt, ce sont divers sites eux aussi incontournables et le Lake Powell. Commençons par ce dernier: dans les années 50, un projet de création de barrage est né pour produire de l'électricité pour les 4 états proches. Pour celà, il a été décidé d'utiliser le relief de cette région en construisant un barrage sur la rivière Colorado. Le chantier fut pharaonique, les étasuniens faisant toujours dans le grandiose. La construction a duré 7 ans (achevée en 1964) et il a fallu 17 ans pour le remplir d'eau. Cette retenue gigantesque s'étend sur 270 km, elle est visible de l'espace pour donner un ordre d'idée. Le relief escarpé de la région en fait un lac artificiel très découpé, avec des eaux turquoises contrastant avec la pierre rouge: c'est du plus bel effet.
Autres particularité de la région de Page, ce sont les canyons, dont nous allons visiter le Antelope lower. Situé en territoire des indiens Navajos et gérés par eux même, la visite est organisée par petits groupes d'une douzaine de personnes. On marche une centaine de mètres sur un terrain très rocailleux comme partout ici et on découvre une faille naturelle dans laquelle on descend par des escaliers sur une hauteur d'une vingtaine de mètres, et là, stupeur et émerveillement devant le spectacle: au fils des millénaires, l'eau a creusé dans une sorte de cavité des méandres très serrés, jouant sur la matière plus ou moins friable pour offrir aux yeux des visiteurs un splendide spectacle. On chemine, on photographie, on admire, on reste en admiration, bouche bée. La progression se fait tout doucement pour profiter au maximum de tous les points de vue à chaque pas. Les endroits en dénivelé ont été équipés d'escaliers métalliques rendant l'endroit accessible le à tous. La beauté nous fait oublier le prix prohibitif de la visite.
Et surprise en sortant, comme quoi, une fois de plus le monde est très petit, nous tombons par le plus grand hasard sur Olivier, un ex-collègue de Christine et de surcroît le frère de Marie Laure, avec qui je suis des cours d'anglais. Nous profitons du déjeuner pour échanger ensemble sur nos parcours respectifs.
L'après midi, sous un ciel menaçant avec l'orage qui gronde, nous nous rendons au site de Horseshoe (pied de cheval). Une fois de plus, le Colorado n'a pas fait dans le simple en créant un gigantesque méandre quasi parfait et harmonieux.
Nous rejoindrons ensuite un point de vue sur le Lake Powell, offrant la aussi un magnifique panorama. Repas dans un restaurant typique à l'ambiance authentique (drapeau US, musique country, seau de cacahouètes,serveuses indiennes, photo encadrée de John Wayne ...) on vous recommande le "Big John's Texas Barbeque".
Soirée repos et laundry.
samedi 18 juillet 2015
MONUMENT VALLEY EN RESERVE NAVAJOS
Ici, la terre comme la roche sont rouge ce qui donne un effet particulier. Le contraste avec un ciel perpétuellement bleu est saisissant. Cette région, comme celle d'hier reste arride et rocailleuse, l'eau des rivières tumultueuses est grise ou rouge. On est sur une autre planète, y a pas à dire.
Ce matin, petit déjeuner dans une station service; oui faut dire qu'à l'hôtel, le breakfast n'est pas possible, et faut dire aussi que cet hôtel, bénéficiant d'une référence dans le guide du routard, héberge pas mal de français, est plein et n'a donc pas besoin d'en faire trop. Alors nous voilà arrivés dans la première station service du tout petit village de Mexican Hat, qui ressemble plus à une supérette qu'à une station. Et bien, croyez-moi, on y trouve un excellent café (avec un choix entre plusieurs arômes, oui monsieur). On peut aussi y manger dès ce matin des saucisses ou hotdogs...
Première visite de la journée, le fameux Mexican Hat, qui a donc donné son nom au village: un rocher, c'est vrai en forme de chapeau mexicain retourné et perché sur un rocher (roche rouge bien sûr). Nous en profitons pour bénéficier d'un moment de silence au bord de la rivière San Juan. Pas de voiture, pas de camion, personne d'autre que la nature et nous deux. Moment fort.
Non loin de là, une autre particularité offerte par la nature, le Goosenecks State Parks. La rivière qui passe là, à force d'érosion a créé des méandres impressionnants. Pour dire, pour faire 2 km en ligne droite, l'eau en parcourt 10. On peut penser que dans quelques millénaires, les jonctions se feront, on repassera pour constater et vous redire.
Toujours en pays Navajos, peuple implanté dans cette région depuis le 16ème siècle, ayant pour culte la nature et l'harmonie , on ne peut pas manquer la visite de MONUMENT VALLEY. Ce parc appartenant aux Navajos nécessite de s'adapter à un certaine conduite, celle sur piste (c'est Paris-Dakar). Mais ce qu'il faut surtout retenir de ce site, c'est l'effet carte postale partout. Le décor est grandiose et chaque point de vue est époustouflant de beauté, de grandeur et de respect. Un circuit a été organisé sur un chemin , tout juste carrossable, avec 11 points de vue différents. A chacune de ces étapes, les appareils photos crépitent. Les Navajos en profitent pour faire leur business en ayant installé à chaque point divers stands où ils vendent leur propres productions, en tout cas c'est ce qu'ils disent. Mais bon, ca fait parti du jeu. Les quelques 20 km de ce parcours éveillent réellement l'admiration. C'est époustouflant. Ce qui l'est moins, c'est la poussière, rouge encore, qui rentre partout et qui maquille aussi notre petit bolide couleur bordeau à l'origine. Un bon nettoyage est indispensable! Nous mêmes avons la "peau rouge". A ce sujet, on n'a pas vu les indiens pourchasser John Wayne, mais on n'aurait pas été étonnés tellement le decor s'y prête.
En milieu d'après-midi, direction Page en Arizona, ce qui nous permet de gagner une heure de décalage. Ici, c'est simple: une avenue avec tous les hôtels, une avec tous les restos et une pour les églises. Oui, dans la même avenue, elles se suivent toutes, entre les pentecotistes, les "seven-days", les protestants...il y aurait 12 églises différentes sur le même côté de la rue!
La chaleur rencontrée depuis le début nous oblige à nous organiser, alors nous avons acheté une glacière et nous profitons de la glace pillée pour pouvoir conserver un minimum de boissons fraîches pour notre long parcours. On n'avait pas pensé que le polystyrène était poreux, et on a plus mouillé le fond du coffre que rafraîchi nos bouteilles d'eau. Mais on a trouvé la solution avec des sacs plastiques. Dans l'hôtel, il y a même un distributeur de glace (bruyant pour ses voisins) qui nous fournira pour les prochains jours.
Allez un petit coup de clim pour rafraîchir l'air avant la nuit...
vendredi 17 juillet 2015
LE FAR WEST, LES GRANDS ESPACES
Voyager dans l'ouest américain sans voir le grand canyon, ça serait comme visiter Paris sans voir la tour Eiffel. Il ne faut en aucun cas ne pas voir ce grandiose espace, donné par les américains comme la septième merveille du monde (ils ne connaissent pas notre Mont st Michel, ca se voit). Avant de le voir de près, nous avons fait le choix de le voir d'en haut, c'est à dire d'hélicoptère. Nous avons réservé de longue date un survol du site auprès de la compagnie Papillon. A l'heure prévue, nous avons donc pu profiter d'un circuit bien orchestré au dessus d'une partie de cette merveille de la nature. Pour expliquer en deux mots, il y a bien longtemps, un cours d'eau qui s'appelle maintenant le Colorado, s'est mis à traverser une formation de différentes roches. Au cours des millions (on dit billion en américain, cherchez pas pourquoi) d'années qui ont suivi, ce petit cours d'eau, aidé par l'érosion naturelle a creusé ce canyon aux dimensions impressionnantes. Après le survol, avec musique adéquate et commentaire en français, nous nous sommes rendus sur le rim, autrement dit le bord pour constater et confirmer ce que nous avions déjà vu de la haut, à savoir les innombrables points de vue, tous différents et appelant au respect de la nature toujours aussi surprenante pour créer d'aussi belles choses. L'homme est bien petit à côté de tout ce que la nature est capable de produire.
Et ce n'est pas fini, car nous rejoignons ensuite le sud de l'Utah, lieu où la nature à aussi posé sa main bienfaiteuse en y "installant" un autre site incontournable: monument valley. Notre arrivée en fin d'après midi, nous permet de bénéficier d'une des meilleures lumières possibles pour mettre en valeur ce site.Rien au monde ne ferait regretter d'être venu jusqu'ici pour admirer la beauté, l'harmonie des formes et couleurs, tirant sur un rouge ocre.
Mais il est tard, d'autant plus que cet état et le territoire des indiens Navajos ont une heure de décalage, soit une heure plus tard. Juste le temps de prendre un dîner de cuisine Navajo avant de rejoindre sous une chaleur encore importante, notre chambre à flan de montagne et en bordure de rivière. Demain, retour vers monument volley pour le voir d'encore plus près.
jeudi 16 juillet 2015
ROUTE 66, la suite
La chaleur d'hier s'est un peu réduite pendant la nuit et notre bruyante clim à tourné toute la nuit pour maintenir une température tenable, ce qui ne m'a pas empêché d'être bien réveillé à 3h, c'est long...
Devant prendre demain l'hélicoptère pour un survol du Grand Canyon, je rencontre toutes les difficultés pour confirmer le vol par téléphone auprès de la compagnie Papillon. Entre les messageries vocales où il faut taper "one, or two, or three..." suite à des questions incompréhensibles pour mon niveau, il faut souligner la très grande courtoisie et disponibilité des américains qui vous prennent facilement en charge; le responsable de l'hôtel à l'accent à couper au couteau appelle pour "Faibrisse Laipaic" et m'explique de A à Z tout ce que nous devons faire.
Petites courses dans le petit supermarché tout proche de l'hôtel pour se faire un petit déjeuné non fourni par l'hôtel qui offre le café uniquement et quel café, et nous voilà repartis pour rejoindre la ville de Williams en Arizona. Cette jonction peut se faire par la "freeway", autrement dit la 4 voies d'un bout à l'autre, mais nous préférons la quitter un moment pour reprendre la mythique Route 66; en effet, cette semie autoroute traversant le désert, ce sont des dizaines de kilomètres sans aucun virage, avec la route à perte de vue, favorisant l'endormissement, chose que dû éviter à deux reprises par des pauses.
Donc, cette Route 66, déjà empruntée un peu hier, permet de découvrir autrement l'intérieur du pays. Le désert est omniprésent, mais il y a des petites maisons ou des restes de maisons ou bâtisses un peu partout. On remarque aussi que les habitants d'ici préfèrent de loin les pickups aux rutilantes berlines de Los Angeles. Le long de cette route serpente également une voie ferrée sur laquelle se suivent d'interminables trains de marchandises. Christine s'est amusé à compter le nombre de wagons accrochés à 4 grosses locomotives : 133 wagons porte-containers avec, tenez vous bien, deux containers l'un sur l'autre sur chaque wagon. Certes l'ensemble ne roule pas très vite, mais l'impression de démesure est encore une fois bien présente.
Qui dit route quand même un peu touristique, dit magasins en tout genre, et ici, comme on cultive le côté rétro des 50's; chacun y va pour mettre une très vieille voiture toute rouillée, voir pourrie avec pas mal de bazard autour pour attirer le chalant. Sincèrement, l'idée est bonne, mais il est vraiment dommage de laisser disparaître ces moments d'histoire, tout ca pour vendre des breloques made in Chine.
Nous dejeurons dans un petit village qui semble encore avoir une certaine âme vintage dans une atmosphère typique américaine comme on se l'imagine.
En fin d'après-midi, nous rejoignons la petite ville-étape de Williams. Bonne ambiance de petite ville de campagne, un peu touristique car sur route 66, mais très agréable.
mercredi 15 juillet 2015
VOUS PRENDREZ BIEN UN PEU DE DESERT?
Nous quittons la charmante maison de Brigitte à Los Angeles, pour nous rapprocher en deux étapes de Grand Canyon. Comme la distance est un peu longue, nous ferons une halte à Needles, mais avant cela, nous souhaitons pouvoir passer par la base aérienne d'Edwards. Il s'agit d'un lieu très important pour l'histoire de l'aviation moderne; base militaire qui a, entre autre vu pour la première fois un homme dépasser la vitesse du son, le fameux Mach 1, en 1947. Cette base servit et sert toujours à différentes expérimentations plus ou moins secrète, notamment par la NASA. Souhaitant visiter ce site, je me suis présenté au poste de contrôle de l'entrée où 3 sympathiques Gi's, armés style Vigipirate, m'ont expliqué que la visite n'était pas autorisée. Juste le temps de prendre en photo le B27 qui a entre autre servi au passage du mur du son et autres expériences que les connaisseurs apprécieront et nous reprenons notre route.
L'air conditionné de notre petit bolide nous autorise à oublier que nous avons attaqué le désert et que la température monte tout doucement, mais surement au compteur, mais comme ici on compte en degrés Farenheit, les 110 affichés au thermomètre se ressentent quand il faut sortir du véhicule, et là, c'est le sauna, car 110° F = plus de 40 de nos degrés à nous, comparés au 23/26 des jours précédents, ca choque un peu. Mais on est dans le désert, avec ses successions de paysages grandioses, alors on compatie.
Nous prenons ensuite une des parties qui a été préservée de la mythique "Route 66", en anglais dans le texte. Cette fameuse route, construite il y a de très nombreuses années pour faciliter les échanges économiques entre l'ouest et l'est des USA relie Chicago à Los Angeles, ou plutôt reliait, car maintenant, autoroute oblige, seules quelques portions subsistent, et parmi celles ci dans un état proche de l'Ohio, non, proche de ce qu'on avait connu en Inde l'an dernier.
Et sur cette "Route 66", il y a un endroit qui est aussi incontournable, c'est le Bagdad café, oui, celui du film, oui celui de la musique "I'm calling you", mais si vous la connaissez, allez voir sur YouTube. En plein désert, sur une route devenue désertée elle aussi, une toute petite bâtisse, couverte de petites planches de bois et à l'intérieur un restaurant de route comme il en existe plein ici. Mais celui-ci, ayant profité du film tourné en partie ici même, est devenu un petit musée où de nombreuses personnes passées par ici ont voulu laisser une trace. Il y en a partout, jusqu'au plafond, que ce soit des post it, des casquettes toutes plus poussiéreuses les unes que les autres, des plaques de voitures ou des billets de banque. La patronne, certainement consciente de l'intérêt porté à sa petite affaire n'hésite pas à mettre en oeuvre une petite mise en scène de prise de photos, à laquelle nous ne résistons pas.
Arrivés à Needles en fin d'après midi, sous une chaleur terrible, le premier geste, juste après l'arrivée à l'hôtel sera de profiter de la piscine qui nous tend les bras (c'est une image) juste en face de notre chambre.
Que celui qui a inventé l'air conditionné entre au Panthéon!
mardi 14 juillet 2015
UNIVERSAL STUDIOS
Los Angeles est une ville marquée par le cinéma et elle sait très bien le valoriser. Tous les grands producteurs, tous les studios US ont leurs bureaux ici, et l'une des vitrines utilisées reste la mise en valeur de ces fameux studios. Parmi les plus connus mondialement, Universal a installé, non loin de Hollywood, un parc à thèmes, basé sur les films tournés par ses studios. Dès l'arrivée près de ce parc, on sens une organisation au top avec un personnel nombreux et omniprésent dans ce parc immense sur plusieurs niveaux. Les incontournables à ne pas manquer :
- la visite guidée en car des studios, juste à côté, avec traversée des décors (un peu défraîchis pour certains), passage à travers d'innombrables hangars de tournage, que ce soit pour le cinéma ou la télévision. Des scènes ont été reconstituées pour donner un peu plus de piment à cette visite comme "les dents de la mer", par exemple reconstitution d'une scène vivante du film. A noter aussi, les super productions en 3D et effets dynamique mis sur les thèmes du tremblement de terre à San Francisco, une reconstitution de Fast and Furious, ainsi que des effets aussi saisissants sur le film King Kong; plein les yeux, sensations garanties.
- Waterworld, un spectacle sur le thème du film de Costner, avec ce qu'il faut de bruits, effets, explosions et cascades.
- Jurrasic Parc, descente en radeau d'une rivière avec douche garantie pour cette attraction qui a coûté deux plus cher que le film en terme de cout de fabrication, c'est pour vous dire qu'ils y ont mis le paquet
- Shreck, spectacle en 3D
- Transformers
- les Simpson
Comme l'ensemble des parcs à thèmes, il faut savoir prendre son mal en patience; les queues interminables démontrent de la qualité du site. Le public répond présent et en nombre. Pour les amateurs de Harry Potter, et j'en connais, une nouvelle attraction ouvrira prochainement sur ce thème; le peu qu'on peut en apercevoir semble prometteur.
Encore une journée bien remplie et difficile pour les jambes (chaleur + piétinements). Ce parc vaut réellement le détour d'une journée. Nous ne pourrons pas profiter de la piscine ce soir car la nuit tombe tôt ici (8h30 et le ciel prend de magnifiques couleurs dégradées)
lundi 13 juillet 2015
LOS ANGELES, la cité des anges
L'observatoire est lui aussi à visiter pour ses explications et démonstrations sur la connaissance de l'univers et les techniques employées depuis que l'homme lève la tête pour regarder les étoiles.
Autre incontournable de LA, c'est bien sûr Hollywood boulevard, la fameuse avenue des stars. Alors là, faut s'accrocher: comme tout endroit TRÈS touristique, d'abord il y a beaucoup de monde (c'est presque la définition d'un endroit touristique en fait), on a du mal à trouver un parking, sauf à se faire arnaquer, et enfin, c'est bruyant. Entre les alpageurs qui veulent vous vendre une visite en bus de la ville, les prêcheurs de divers dieux ou religions (à noter la présence en force des scientologues), les rabateurs de magasins de souvenirs plus ou moins kitchs mais chers, les schizophrènes pas encore alcoolisés à cette heure, les musiques fortes des magasins, les archi faux sosies de stars monnayant les photos, rajouter à tout ça la circulation et vous avez l'endroit à voir une fois parce que c'est à voir, mais aussi l'endroit où on ne revient pas. Le "walk of fames", vous savez ces étoiles inscrites dans le sol du trottoir avec le nom des stars (qu'on est loin de toutes connaitre), ca fera de beaux souvenirs, tout comme les empreintes de stars, faites dans le ciment avec leur signature juste devant le Chinese Theater, ca reste ce qu'il faut voir de cet endroit.
Notre programme de la journée reste chargé et nous repartons tous les 3 (oui le GPS est pour nous un vrai guide indispensable et qui nous parle gentiment en plus) vers Beverly Hills, le fameux quartiers où habitent les grosses fortunes, dont les stars (il y aurait même notre Johnny national, mais on a oublié son adresse à la maison). De ces demeures, nous n'en voyons que les palissades et portails surveillés et bien gardés sans savoir qui peut y habiter, et puis on s'en moque aussi. Non, ce qu'il faut y voir, c'est que ces personnes se sont installé dans un endroit magnifique ou il fait toujours beau et chaud, le cadre idyllique pour résumer; on ne l'a pas appelée la cité des anges pour rien...
Après avoir quitté ces belles avenues bordées de palmiers gratte-ciels, direction Venice beach, un site incontournable. Oui, parce qu'en plus d'avoir un magnifique écrin de vie, la météo idéale toute l'année (il peut pleuvoir jusqu'à 27 jours par an à LA, les malheureux!), il ont aussi la mer et de grande plages de sable fin. Cette plage de Venice est le rdv aussi de tous les BoBos, homos, bodybulders, coureurs, cyclistes, baigneurs malgré une eaux très fraîche etc.
Il est vraiment très agréable de se promener en cette fin d'après midi tout au long de cette plage et de prendre une bière servie dans un des bars branchés vitrines.
Retour, presque de nuit dans "notre" quartier , bien fatigués et les jambes lourdes.
dimanche 12 juillet 2015
La découverte de l'Amérique
Dure journée que celle du trajet. Levé à 5 heures pour se coucher 26 heures plus tard, faut en vouloir, mais comme dirait l'autre "c'est loin, mais c'est bien".
En effet levés aux aurores pour rejoindre Orly, où on vous conseille d'utiliser les parkings privés qui gardent votre véhicule pendant votre séjour, vous déposent avec des navettes à l'aéroport et bien sûr, vous récupèrent à votre retour. Pour un prix de 99 euros pour 21 jours (négocié au téléphone auparavant), c'est largement compétitif par rapport aux parkings proposés par ADP.
Donc arrivés tôt à l'aéroport, le temps de prendre un café, de s'enregistrer et nous voilà partis pour ce nouveau trip. Petit saut de puce jusqu'à Londres-Heathrow, pour un transfert sur un long courrier d'American-Airlines (Boeing 777-300 pour les connaisseurs).
Autant le premier vol fût court, juste le temps de prendre de prendre un verre + un en cas, autant le second vol fut long; 10h35, même si le confort est là (écran individuel avec tv, jeux, vidéos. Musique, infos en live...) nos jambes et dos n'apprécient pas trop la position assise sur une aussi longue durée.
Arrivés à LAX ( nom du super grand aéroport de Los Angeles), nous remarquons déjà la démesure de ce pays. La référence n'est pas du meilleur goût, mais rien qu'à voir la grandeur des toilettes, et de tout ce qui va autour, on ne badine pas avec les surfaces ici. L'accueil est lui aussi agréable, toujours bien guidés, même par les agents de l'immigration à la réputation froide et renfroniée.
Une fois les bagages bien récupérés, en bon état et rapidement, la récupération de la voiture de location nous fera connaitre les joies de l'attente, la patience et des petits serpentins de queue, pour arriver à récupérer notre "mid size car", en fait une berline automatique avec 357 km au compteur.
Et la, merci le GPS, sans qui nous aurions certainement eu beaucoup de difficultés à trouver la maison de Brigitt, chez qui nous allons passer trois nuits. Déjà qu'il a fallu s'habituer aux rudiments de la boite de vitesse automatique, malgré tout très simple, le mode de conduite et le code de la route US m'obligeant à la plus grande prudence. Merci encore GPS de nous aider si simplement à trouver la superbe maison de Brigitt dans la quartier assez huppé de Los Feliz, tout proche de celui d'Hollywood.
Juste le temps de faire connaissance avec notre sympathique hôte, et nous repartons (il est déjà plus de 21h) pour diner rapidement dans un petit restaurant italien aux pates excellentes.
quelle heure est-il?
Los Angeles |